Mercredi noir
C’était pourtant un matin ordinaire.
Et soudain, la nuit est tombée à 11 heures 30.
On disait que le mercredi
était le jour des enfants.
Ce mercredi-là, les enfants de la liberté sont morts. Exécutés par balles.
Exécutés par des barbares. Des bourreaux d’une foi qui n’existe pas. L’horrible
face d’une foi dévoyée, détournée de ses vraies valeurs.
Le piège est tendu. Un moment de relâchement dans la raison et les mâchoires vont claquer. Soyons vigilants.
De la douleur digne. Un
courage sans faille. Une laïcité vraie. Nos seules cibles : la barbarie. L’intolérance.
Ne cédons pas à la grande menace. Nous sortirons grandis et confortés par l’épreuve.
Aujourd’hui,
nous sommes tous Charlie. Soit. Nous devons l’être jusqu’au bout. Nous pouvons essayer d’imaginer ce que les Charlie auraient fait. Mais pensons surtout à ce qu’ils n’auraient pas fait. Pas voulu.