Grands oiseaux rescapés des orages
Ivres de leurs glissades sur l’oblique de l’air
Ils sont buveurs d’azur ils sont buveurs de brise
Ils se laissent tomber vers les franges d’écume
Et
les dunes qui vibrent au tempo du soleil
Et soudain l’ascension vers les failles du ciel
Là où le bleu s’entrouvre
Où l’impalpable portail de lumière
Leur donne accès à
l’outre-azur
Il leur faut traverser la muraille invisible
Pour atteindre les cimes inconnues du monde
Où la beauté la perfection du vol
Sont l’élégance floue dans l’au-delà du
bleu
Le ciel est leur domaine la mer est leur alliée
La terre n’est que contrainte et passage obligé