Son chien s’était attardé.
Il allongea le pas, en équilibre sur l’estran.
Garder la ligne droite.
Il se dit avec calme, mon ailleurs est ici
Ses portes sont invisibles
Je sors, je rentre
Je suis le souffle, je suis le pas
Qui font de ce paysage mon royaume.
L’espoir reste à venir.
L’éveil n’exécute pas les songes
Ni les heures
inévitables
La mort, la vie, la douleur toujours présentes
Et le droit à l’apaisement,
En regardant l’ourlet des vagues
Défroisser le temps.