Conquête

Son chien s’était attardé.

Il allongea le pas, en équilibre sur l’estran.

Garder la ligne droite.

Il se dit avec calme, mon ailleurs est ici

Ses portes sont invisibles

Je sors, je rentre

Je suis le souffle, je suis le pas

Qui font de ce paysage mon royaume.

L’espoir reste à venir.

L’éveil n’exécute pas les songes

Ni les heures inévitables

La mort, la vie, la douleur toujours présentes

Et le droit à l’apaisement,

En regardant l’ourlet des vagues

Défroisser le temps.

Commentaires

29.04 | 19:58

https://www.youtube.com/watch?v=VE5svVTDuMU

15.05 | 10:49

Merci pour cet hommage à nos disparus . Le bigouden est têtu et l'injustice le révolte.C'est pourquoi nous continuons notre combat pour la vérité.